Petit constat à propos des TIC en adaptation scolaire
que lorsque j’ai présenté des projets de création complexes qui intégraient l’utilisation des nouvelles technologies aux élèves, la majorité d’entre eux se mobilisaient dès le début des activités.
Je sais que le fait d’avoir
un produit final concret et signifiant tel qu’un visionnement sur grand écran,
le super TBI, est un objectif qui devient une source de motivation
personnel pour l’élève dans son apprentissage, ce qui augmente son engagement
dans la tâche. Par exemple, la réalisation d’un vidéoclip, simili « lip
dub».
Même en adaptation scolaire,
c’est possible!
Mais il faut que le guide
qu’est l’enseignant propose des balises officielles aux apprenants.
Or, les projets de ce type sont vraiment captivants
et riches. Par contre, ils doivent être planifiés en fonction des besoins et
caractéristiques des élèves tout en
laissant place à l’adaptation instantanée afin de suivre les changements de
direction imprévus. Ce qui fait appel aux compétences
professionnelles 6 et 7 d’un enseignant (MELS, 2001).
Références :
Ministère de l’Éducation (2001). La formation à l'enseignement,
les orientations, les compétences professionnelles. Québec, gouvernement
du Québec. Repéré à :
http://www.mels.gouv.qc.ca/references/publications/resultats-de-la-recherche/detail/article/la-formation-a-lenseignement-les-orientations-les-competences-professionnelles/
Je me demande…
de quelle façon nous pouvons,
en tant qu’enseignant, trouver un équilibre entre l’intégration des TIC en
adaptation scolaire et la continuation des méthodes dites traditionnelles
telles que l’écriture avec un crayon ou même la recherche de mots dans le
dictionnaire papier.
Bien sûr, afin de favoriser l’apprentissage des élèves
autant dans le domaine cognitif que celui de la motricité
fine, cet « équilibre de procédés pédagogiques » devrait être analysée et
structurée. Mais en faisant quoi et en se basant sur quoi?
Je me demande combien de
temps encore les acteurs sociaux formés par l’école québécoise auront-ils
besoin d’écrire avec un «stylo» ou un « crayon mine »? Cet « équilibre de
procédés pédagogiques » recherché pourrait peut-être le
définir ?
En plus, je me demande quels
sont les meilleurs outils informatiques pour favoriser la compréhension et
l’apprentissage de la lecture dès le premier cycle.
Je me demande aussi qu’est-ce
qui se passe !
« Pas d’ordi à l’école pour les enfants des cadres de
Google ou d’ ebay » (Duverger, 2012).
Voici le lien de l’article
publié dans World le 28 février 2012:
«Pas d'ordi à l'école pour les enfants des cadres de Google ou d'ebay » (Duverger, 2012) http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349
«Pas d'ordi à l'école pour les enfants des cadres de Google ou d'ebay » (Duverger, 2012) http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349
J’aimerais apprendre…
les « chemins électroniques
- stratégiques - informatiques » me permettant de répondre aux
questions ci-dessus pour maximiser le potentiel de chaque élève dans
l’utilisation des divers outils technologiques; pour maximiser mes
compétences aussi dans ce domaine!
Par ailleurs, c’est certain
que j’aimerais découvrir des jeux mathématiques interactifs ainsi que des
logiciels de création de bandes dessinées en lien avec le «TBI» et le «IPAD»
pour favoriser le développement de la compétence qui fait référence à
l’écriture de textes variés en adaptation scolaire.
Mon objectif…
est de réussir à réunir les réalités
traditionnelle et actuelle (intégration des TIC) de façon harmonieuse et équilibrée.
Ayant beaucoup d’intérêt pour
les deux dans le contexte scolaire et au quotidien, mon but est d’adapter mon enseignement
à la période moderne en gardant un point d’appui dans le passé tout en suivant
l’esprit de la réforme préconisant d’ailleurs le paradigme de l’apprentissage.
C’est un objectif large, mais
inspirant qui me pousse à suivre l’évolution des TIC et à expérimenter les
nouvelles dimensions de l’apprentissage technologique en fonction du
développement des compétences nécessaires.
OK, je vais aller faire
quelques lectures…
Bonjour Hugo,
RépondreEffacerTout d’abord, je te félicite pour ton blogue! Quelle belle présentation! Ton blogue est épuré, rempli d’images et de sens. J’aime bien le titre que tu lui as donné, je trouve qu’il représente vraiment bien la finalité de ce projet.
Ensuite, je dois te dire que je suis en accord avec toi en ce qui a trait avec la mobilisation des élèves lorsque les TIC sont utilisées. Lors de mon stage, j’ai eu la chance de me trouver dans une classe où il y avait des Ipads pour tous les élèves. Il était très intéressant de comparer lorsque nous réalisions la même activité deux fois, mais l’une avec les Ipads et l’une sans. La différence était tangible : les élèves étaient beaucoup plus engagés lorsque les Ipads étaient utilisés.
Puis, je comprends ton questionnement en lien avec les moyens de conserver tout de même l’apprentissage traditionnel tout en exploitant les TIC. Je ressens aussi cette crainte puisqu’il n’existe pas de mode d’emploi. En fait, si je me réfère une fois de plus à ma classe de stage, certains élèves devaient toujours utiliser l’Ipad lorsqu’il était temps d’écrire. Il est bien certain qu’en utilisant cet outil, le travail devenait plus facile et leurs notes étaient meilleures, mais qu’en est-il de la réalité, de la vie quotidienne ou il est certainement impossible de toujours utiliser un Ipad lorsque ceux-ci ont recourt à l’écriture?
Dans l’article que tu proposes, je trouve bien intéressante l'opinion d'Alan Eagle en laquelle il affirme qu’il y a un temps pour chaque chose. Je trouve questionnant de comprendre que de grands noms de la technologie préfèrent initier tardivement leurs enfants aux TIC. Personnellement, j’ai beaucoup de mal à prendre position sur le sujet, mais je crois que l’encadrement est certainement l’une des clés à tout ce débat.
Aussi, je crois que se questionner est la base de tout apprentissage. J’ai bien hâte de découvrir tes prochains billets qui répondront à tous ces questionnements.
Pour ce qui est des applications en mathématiques et pour la création de bandes dessinées, j’en connais quelques-unes que j’utilise sur le système Androïde. Par contre, certaines sont aussi présentes sur le magasin Apple comme AB Math qui permet de s'exercer à calculer en équipe ou de façon solitaire. Il existe une version d’essai gratuite. Aussi, j’utilise Comics trip it! pour la création de bandes dessinées. Il s’agit d’un logiciel très facile pour les enfants, mais je n’ai pas trouvé de version exacte dans le magasin Apple. Encore une fois, il y a aussi une version d’essai gratuite.
Puis, je te remercie sincèrement pour la réflexion que ton blogue m’a offerte. Les questionnements et les objectifs que tu proposes m’interpellent beaucoup. J’ai bien hâte d’en apprendre davantage en te lisant et j’espère profondément que tu réussiras à trouver des réponses à tes questions pour te questionner encore davantage…
Bonne continuité!
Émily
«Pas d'ordi à l'école pour les enfants des cadres de Google ou d'ebay » (Duverger, 2012) http://www.vousnousils.fr/2012/02/28/pas-dordi-a-lecole-pour-les-enfants-des-cadres-de-google-ou-debay-522349
abc-maths-lite
Comic-strip it!