Comme les TBI sont présentement les outils TIC
de prédilection dans le milieu scolaire
québécois, j’estime qu’il est important, voire primordial, de s’informer à leur
propos. Ainsi, j’aimerais vous partager une autre belle trouvaille les concernant.
Il s’agit du mémoire de
Mme Aline Meyer qui s’intitule
Enseigner avec un tableau blanc interactif : une (r) évolution ?
Ce texte met en avant plan l’analyse
instrumentale d’une séquence d’enseignement de la géométrie au primaire
accompagnée par le TBI. Mais surtout, il
contient une panoplie d’information concernant
ce dit outil, de sa genèse jusqu’aux
raisons de son utilisation. Par exemple, sa création devait d’abord répondre à
un besoin des acteurs du monde des entreprises qui avaient certains problèmes avec
les tableaux noirs et la craie. Ils voulaient aussi avoir la possibilité
d’imprimer les informations écrites sur le tableau et faire des présentations
plus actives. Or, le TBI leur permettait de réaliser le tout !
En outre, l’auteure illustre des avantages et
des désavantages concrets à l’utilisation
du TBI dans le contexte scolaire.
Mais, ce qui m’a paru fondamental est la
Typologie des usages
pédagogiques des TIC de Bétrancourt (2007).
En effet,
« dans l’héritage de la psychologie cognitive, Bétrancourt organise les
usages des TIC en classe autour de quatre pôles de support cognitif, soutenant
ainsi le traitement et le stockage des informations au cours d’une activité :
1)
le stockage et la réutilisation
d’informations complexes ;
2)
le traitement automatique
d’informations complexes ;
3)
la visualisation
d’informations ;
4)
le processus de production et
de création »
(Bétrancourt, 2007 cité par Meyer, 2012, p.13).
Bien sûr,
l’interactivité s’ajoute à ces
pôles de différentes façons et intensité. Ce qui lui donne un pouvoir variable et
cause également des effets divers sur l’engagement de l’élève (Meyer, 2012,
p.13). Selon moi, concrètement, le
traitement automatique de l’information complexe permet d’avantage à
l’apprenant d’interagir en manipulant les documents, en appliquant des éléments
de sa pensée et en mettant sa couleur personnelle dans ses réalisations que le simple
fait d’avoir un emplacement de stockage par exemple.
Sincèrement, j’estime que ce document peur intéresser autant les sceptiques que les convaincus des bienfaits des TBI et des TIC en milieu scolaire.
Enseigner avec un tableau blanc interactif : une (r) évolution ?
(cliquer sur les livres pour accéder au texte)
Bonne lecture à vous !
Hugo Tremblay
Référence :
Meyer, A. (2012). Enseigner avec un tableau blanc
interactif : une (r) évolution ? Analyse instrumentale d’une séquence
d’enseignement de la géométrie au primaire. Repéré à : http://tecfa.unige.ch/tecfa/maltt/memoire/Meyer2012.pdf
Bonsoir Hugo!
RépondreEffacerMerci pour cet article, je vais définitivement aller lire le texte original, non pas parce que je suis sceptique, mais au contraire, parce que je ne vois que des avantages au TBI. Je suis donc intriguée d'aller lire les inconvénients.
Je vois les quatre pôles de support de Bétrancourt comme des avantages à utiliser le TBI en classe. Je me suis sentie concernée en lisant le premier pôle qui mentionne le stockage et la réutilisation d'informations complexes. Je fais beaucoup de suppléance et je trouvais que ce pôle s'applique bien aux réalités de suppléant. En effet, il est beaucoup plus facile pour un suppléant d'apporter sa clé USB en classe qui contient des activités pour tous les niveaux que de transporter d'énormes manuels au cas où il n'y aurait pas de planification dans la classe.
Puisque ton blogue m'intéressait, j'ai aussi pris la peine de lire ton article sur la radio étudiante. J'ai fait mon diplôme d'études collégiales en communication alors c'est définitivement le genre de projet que j'aimerais essayer avec mes élèves ou avec les élèves de l'école. J'utiliserai peut-être les arguments de ton article pour convaincre ma direction si jamais elle hésite.