Un texte plus qu’intéressant!


Bien sûr, la relation entre « les TIC
et la motivation à écrire » a aussi été étudiée, puisque selon Rogers et
Graham, « la motivation serait un facteur qui influence l’écriture encore
plus que les processus cognitifs déployés par le scripteur en cours de
rédaction » (2008, cité par Colllin, Karsenti et Dumouchel, 2012, p. 110).
Ainsi, après vérification et analyse, les auteurs dudit texte prétendent que plusieurs
études affirment que les TIC ont une « influence motivationnelle certaine
sur la compétence à écrire des élèves par rapport à l’écriture traditionnelle »
(Golberg, Russel & Cook, 2003; Rogers & Graham, 2008 cités par Colllin,
Karsenti et Dumouchel, 2012, p. 111).
T-O= Textes écrits à l’ordinateur; T-P=
Textes écrits sur papier.
Fautes syntaxiques : T-O = 11%; T-P = 7%.
Fautes de majuscule : T-O = 1%; T-P = 5%.
Fautes d’orthographe : T-O = 15%; T-P = 26%.
Fautes dans l’emploi de la virgule : T-O = 17%; T-P = 21%.
Fautes dans l’accord du groupe nominal : T-O = 17%; T-P = 10%.
Ainsi, au terme de la première année de
l’étude, à ma grande surprise, la différence entre les résultats des analyses
des textes écrits à l’ordinateur et de ceux écrits sur papier n’est pas si
importante, à l’exception de celle concernant l’orthographe. Ainsi, d’après
cette étude, l’apport des TIC dans le développement de la compétence à écrire
est relativement limité (Colllin, Karsenti et Dumouchel, 2012, p. 115).
Mais les enseignants pensent autrement!

En revanche, les enseignants constatent que
la présence des TIC dans la classe a des incidences sur la gestion de celle-ci.
En premier chef, ils estiment qu’elles permettent de favoriser « l’attention
des élèves sur leurs tâches » (Colllin, Karsenti et Dumouchel, 2012, p.
121). Mais paradoxalement, selon eux, il est parfois difficile de réguler cette
attention ainsi que les activités des apprenants qui ne font pas toujours exactement
ce qu’on leur demande. Il est relativement facile pour eux de quitter la
plate-forme de travail pour aller s’amuser en catimini soit dans le monde
virtuel ou dans un jeu quelconque. Alors, c’est à ce moment que des stratégies
de gestion de classe sont nécessaires telles que l’utilisation du logiciel Remote Desktop (http://www.remote-desktop-control.com/;
http://www.apple.com/ca/fr/remotedesktop/
) « qui permet de voir les écrans et de contrôler les ordinateurs des
élèves à partir de celui de l’enseignant » par exemple (Colllin, Karsenti
et Dumouchel, 2012, p. 121).
En guise de conclusion, la lecture de cet
article scientifique m’a permis de découvrir des différences réelles entre
l’efficacité de l’écriture de texte en utilisant les TIC et celle qui utilise
les outils traditionnels, le papier et le crayon. Ce fut très enrichissant! Je
vous conseille cette lecture!
Pour finir…
Voici des liens pertinents ayant comme sujet la gestion de classe et l’utilisation des TIC:
Merci à vous!
Hugo Tremblay
Référence :
Colllin, S., Karsenti, T. et Dumouchel, G. (2012). Apport des TIC pour la compétence et la
motivation à écrire des élèves du primaire en contexte de classe-portable. Repéré
à : http://karsenti.ca/pdf/scholar/OUV-karsenti-55-2012.pdf
Bonjour Hugo
RépondreEffacerJ’ai lu attentivement ton blogue ainsi que l’article que tu as recommandé de lire. Laisse-moi te dire qu’il est vraiment bien et je trouve cette ressource très intéressante et pertinente de la mettre au grand jour, car il y a, de nos jours, beaucoup d’enseignants et d’enseignantes qui ne se « détachent » pas du traditionnel papier et crayon en situation d’écriture de textes variés. Ton article vient tout simplement renforcer mon idée que l’usage des TIC est indispensable au développement de certaines compétences auprès des EHDAA. Nous, futurs enseignants, avons posé les pieds dans une ère où les NTIC en éducation sont primordiales et il ne faut pas avoir peur d’ajuster notre approche pédagogique en mettant de coté les méthodes traditionnelles de papier-crayon. Lors de mes stages, j’ai malheureusement constaté que beaucoup d’enseignants ne veulent pas substituer leurs méthodes traditionnelles, que je trouve parfois archaïques, pour s’engager vers de nouvelles voies. Non seulement il y a un gain de temps énorme à utiliser les NTIC et en plus exploiter des logiciels spécifiques à chaque besoins pour des tâches particulières peut être plus intéressant pour les élèves, mais en plus elles répondent adéquatement aux besoins des élèves en grandes difficultés. Il ne faut pas hésiter à mentionner lors des réunions de plan d’intervention que l’usage de tel ou tel logiciel présente un avantage considérable à exploiter afin de développer les compétences de l’écriture d’un texte, par exemple. J’espère simplement que les futurs enseignants prendront en compte que l’apport des TIC en classe régulière ou spéciale restera la source principale de motivation des élèves et contribue au développement du processus cognitif.